Le bélier sacrificiel et la toison d’or
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Conférence du vendredi 13 décembre 2019. Pour connaître la programmation du cycle 2019-2020 « des animaux, des mythes et des dieux », suivez le lien : Conférences d’histoire des religions
En astrologie, l’entrée dans le signe du bélier (le 21 mars) coïncide avec l’équinoxe de printemps. Il y a 4220 années, le bélier succédait au taureau comme constellation équinoxiale, ce qui lui donnait une importance considérable dans la plupart des civilisations. Il est vrai que les deux représentations, d’abord du taureau et ensuite du bélier, s’imposaient anciennement. Chez les éleveurs nomades, le bélier (: mâle non châtré de l’espèce mouton) conduit le troupeau ovin. Il précède, il est le premier ; il symbolise la prééminence, la principauté. C’est aux Égyptiens que l’on attribue la création de l’astérisme.
Par ses attributs, l’animal est une victime sacrificielle, comme l’agneau. Il est par excellence l’animal de substitution. Le bélier qui marche en tête du troupeau de brebis représente ordinairement le pasteur : « Les béliers signifient les apôtres ou les chefs des églises » (Raban Maur, De rerum naturis, 202). Comme le bélier, le Christ guide le troupeau de fidèles ; il est aussi la victime sacrificielle.
Pour écouter la conférence :