Arles, d’Arelate à Saint-Trophime
Dans l’Empire romain, la Narbonnaise fait partie des provinces les plus riches : outre la saumure, on y produit du vin, de l’huile et des céramiques autour de Marseille ; des métaux et des céréales autour de Narbonne (entre les deux : Arles et son axe commercial : le Rhône).
Constantin s’y était installé en 305 et en faisait la capitale de l’Empire (la « petite Rome des Gaules »). Il y faisait construire des thermes, un atelier monétaire, un palais où lui naissait un fils.
Sous Constantin III l’Usurpateur (407-411), la ville devient capitale de l’Empire.
A cette gloire correspond un art exceptionnel, de l’Antiquité (conservé, entre autres, au Musée départemental de l’Arles Antique) au Moyen Age comme en témoigne le portail de la cathédrale Saint-Trophime d’Arles (1180-1190). Les sculpteurs romans ont su exploiter les œuvres antiques, tels les sarcophages qu’ils découvraient aux Alyscamps (champs de tombeaux qui bordent l’ancienne Via Aurelia).
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