Le mouvement est une question fondamentale de la création artistique à laquelle le sculpteur et le peintre répondent de différentes façons.
Le globe compte parmi les motifs les plus rencontrés de l’art. Sa signification, qui renvoie d’abord au cercle divin, se décline dans tous les genres artistiques.
De l’Antiquité à nos jours, l’artiste, tel un démiurge, a toujours su créer des effets visuels spectaculaires trompant le regard.
La photographie s’est posée d’emblée en rivale de la peinture et de la sculpture. Si on a pu lui dénier toute valeur artistique, la chronophotographie a, quant à elle, largement contribué au renouvellement de l’art contemporain.
Les Futuristes italiens, la plupart fascistes, exaltaient l’art comme une avant-garde à visée politique. Ils faisaient du mouvement et du modernisme leurs emblèmes. D’autres artistes, tel Tinguely, ont manipulé ces derniers dans une perspective très différente, comme un écho aux faces sombres de l’histoire du XXe siècle.
La nature (océans, fonds marins, forêts, etc.) fascine l’artiste qui y trouve l’expression de ses sentiments les plus poétiques. Mais il peut aussi révéler sa puissance destructrice.
Charmé par les jardins depuis l’Antique Babylone et même avant, l’homme crée des petits coins de paradis où la nature maîtrisée est un art. Mais le land art retourne ce choix et semble soumettre l’expression artistique, et notre culture par là même occasion, à l’érosion naturelle.
Utilisant depuis toujours tous les matériaux, même les plus inattendus, pour des créations artistiques qui ne le sont pas moins et qui stupéfient le regard de l’homme actuel, l’art océanien et plus particulièrement de Papouasie Nouvelle-Guinée paraît, singulièrement, très contemporain.
